Résumés de la phase 1 et de la phase 2.

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Nous y voilà !

La saison est d’ores et déjà sauvée car pour la première fois nous jouons une troisième phase sans la pression de la relégation. Cela n’empêche que nous sommes remontés comme des pendules pour en découdre et conserver notre 6ème place.

En parallèle se déroule la Coupe Féminine, qui regroupe les équipes féminines françaises. 5 lyonnaises y participent avec des joueuses de Grenoble. Ensemble, elles forment les Queen Kong (le club de Grenoble s’appelant les Monkey). Un résumé de leur compétition est publié ici : (à venir)

Nous serons 14 ce weekend : Thomas (c), Eric, Ben, Robin, Sylvain (qui fait son baptême du feu), François, JB, Mathieu, Lionel, Arnaud, Nicolas, Jake, Xavier, et Antoine. Nous avons perdu dans la semaine Téo, blessé depuis quelques semaines et Christophe, victime d’un problème de santé.

Ce n’est pas beaucoup, mais qu’importe !

Le voyage s’effectue sans encombre. Le minibus parti second arrive finalement premier, le premier minibus s’étant égaré entre deux hôtels où déposer les filles suite à une erreur (stupide) de saisie d’adresse dans le GPS.

Arrivée quelque peu tardive au camping mais à minuit le bar est toujours plein. C’est très populo mais qu’importe. Deux petites bières et tout le monde rejoint son bungalow.

 

MTX 2 – 15 Tchac (Pornichet)

Tchac a été finaliste de la première phase. Tchac a gagné la seconde phase. Tchac veut être champion. Composée majoritairement de jeunes joueurs ayant grandi / appris / progressé ensemble et en équipe nationale juniors, et complétés par quelques très bons joueurs très expérimentés, cette équipe est un rouleau compresseur. Physiques, l’équipe est hyper bien rodée. Nous savons que pour atteindre les quarts, ce sont les suivants qui sont à battre, Tchac étant clairement à un niveau supérieur.

Nous profitons de ce match pour se remettre en jambes et caler notre jeu. Pas évident puisque les Tchacs veulent faire de ce match leur « match référence », c’est-à-dire mettre la barre haut dès le départ du weekend pour monter que plus haut par la suite.

Score sans appel, nous n’avons pas forcé mais cela aurait été vain.

Lionel se sera blessé pendant ce match (déchirure intercostale ?). Nous poursuivons l’aventure à 13.

 

Nous avons une longue pause pendant laquelle nos futurs adversaires jouent contre Tchac. Les Révolution’air (Paris) doivent impérativement gagner pour passer en quart et se sauver. Alors ils appuient et font un superbe match face à l’une des meilleures équipes du championnat. Score serré, combativité, puissance physique … Impressionnant mais au fond de nous, nous nous réjouissons de les voir lâcher leur énergie sur ce match là

 

 

MTX 8 – 6 Révolution’air (Paris)

Le temps s’est assombri. Les gros grains se succèdent et le vent souffle fort. Pas franchement les conditions idéales.

A Pornichet, nous avions gagné sur la longueur grâce à un collectif plus physique. Oui mais ce weekend, deux choses sont différentes : 1. leur équipe est plus forte physiquement, avec notamment une fille en moins et un joueur grand et expérimenté en plus 2. La météo est bien moins clémente.

Le vent et la pluie lissent les niveaux. Les scores sont au final peu élevés car chaque point est long, avec de nombreux turnovers et perdre un point qui dure 10 mn ou encore prendre un point alors qu’on a le vent dans le dos peut s’avérer décisif dans ce genre de match.

Donc attention !

Le match commence relativement bien pour nous (2-0) mais très vite les parisiens recollent au score. L’orage approche, la pluie arrive et le vent forcit. Il s’engage alors une vraie bataille et nous n’arrivons pas à marquer face au vent, contrairement aux parisiens qui prennent le dessus. On s’excite un peu du côté lyonnais mais la précipitation et le stress de courir après le score nous pousse à la faute. Les parisiens prennent un petit peu d’avance (+2 / score 6 – 4) : c’est court mais largement suffisant par ce temps digne d’une mi-novembre !

S’ensuit un épique point très long que nous remportons. Cela nous sauvera peut être ! Nous entamons le cap avec un point de retard. Remontés comme des pendules et revenus plus ou moins dans la course, nous égalisons.

Le doute envahit les parisiens qui stressent et commettent des erreurs, bien que le temps se soit calmé. Peut être paient ils maintenant leur engagement du match précédent. Nous en profitons pour appuyer et marquer face au vent. Ce débreak est très important car il devra forcer les parisiens à remonter le vent pour gagner. Ils n’y parviendront finalement pas et nous gagnons ce match grâce à un jeu mieux maîtrisé sur la seconde période. On a vraiment été cherché loin les ressources pour gagner !

 

Nous sommes en quart ! Cela nous permet a priori de truster a minima une 8ème place historique.

Nous ne le savons pas encore mais nous venons d’envoyer les Révos en N2, puisque les toulousains, leurs concurrents directs, se sont qualifiés par surprise pour les quarts. Dommage, c’est une équipe qui méritait sa place dans l’élite au regard de leur niveau de jeu et d’esprit.

C’est au tour de Jake d’abandonner, suite à une douleur à la cuisse. Nous poursuivons donc à 12 le reste du weekend. Ca commence à être très peu vu les 3 matchs de 90 mn qui nous attendent.

 

MTX 6 – 17 UV (Cergy)

UV n’est plus dans la course au titre mais rêve toujours d’une finale qui leur a échappé parfois de peu cette année.

Notre objectif : montrer un meilleur visage qu’à Orléans où nous les avions déjà rencontrés en quart de finale.

Temps enfin clément pour ce match.

Le match sera sur un rythme constant : Physique, rapide, intense. Nous produisons un meilleur jeu qu’à Orléans. Un très bon flow, un bon jeu de handlers, une bonne liaison avec les middles et ça marche mieux, c’est clair. Mais nous sommes en N1 et chaque erreur est immédiatement sanctionnée. Malgré un bon fond de jeu, nous perdons souvent le disque et UV, sérieux comme d’habitude, marque ses attaques. On notera également une bonne pression défensive de notre part.

Le score est sévère et reflète mal notre engagement sur ce match. Bravo aux UV pour avoir su profiter de nos erreurs.

 

Nous terminons cette journée avec le contrat rempli : nous avons accédé aux quarts de finale. Ce sentiment est un peu mitigé puisque notre qualification en quarts repose sur une très courte très bonne période de notre part, au bon moment, contre les Révos.

Qu’importe, le temps est à la douche, à l’apéro, à la cuisine, et au repas, tous ensembles.

Le camping propose une soirée karaoké. Une moitié de l’équipe se couche mais l’autre moitié + Cédric (ancien joueur venu sur Toulouse pour nous supporter) décide de mettre le feu au camping. Ce fut une soirée mémorable pour nous, mais aussi pour les autres clients et les gérants qui n’en sont pas revenus de notre bonne humeur et nos performances scéniques.

Il fallait le vivre quoi.

A 1h30, tout le monde se couche. La nuit sera courte : match à 9h demain contre les Toulousaings !

 

MTX 12 – 17 BTR (Toulouse)

ABBA est avec nous en ce dimanche matin. L’échauffement est sérieux et malgré la fête de la veille, toute l’équipe est concentrée.

Le soleil brille, le vent est tombé, ce sont des conditions idéales.

Nous commençons par un 2-0, nous sentons les toulousains un peu mous, probablement satisfaits d’avoir été sauvés de la relégation en accédant aux quarts. Erreur. Ils se réveillent et égalisent rapidement. Nous avons une prise de décision très limite et accumulons les disques perdus bêtement. Notre jeu de longue ne fonctionne pas mais les tentons trop souvent. En défense, nous ne faisons qu’acte de présence, même pas de la figuration.

On prend un logique et très frustrant 9-4 ensuite : nous sommes menés 9-6 à la mi-temps.

Robin et Ben abandonnent à cause de douleurs les empêchant de jouer (ils s’étaient pourtant couchés tôt, eux !), ce qui veut dire que nous allons terminer le weekend à 10 !

La seconde mi-temps redémarre comme s’est terminée la première. Ce n’est pas notre match. Enervement, frustration, mauvaises décisions, précipitation, inexistence défensive : prenez tout ça et mélangez bien, vous avez notre jeu. Assez lamentable, nous sommes très largement distancés, genre -5 ou -6.

Sursaut d’orgueil, ou baisse de régime des locaux, nous arrivons par surprise à développer sur la seconde moitié de la deuxième mi-temps un jeu fluide et sûr. Nous remontons lentement mais surement. Maigre espoir, mais on y croit car désormais ce sont eux qui font les erreurs.

Nous revenons à 14-12 ou 15-12, soit très proche et assez pour les faire douter mais nous payons nos efforts et laissons échapper le match. Toulouse conclue proprement et gagne ce match.

Aie, il faudra gagner à 10 contre la très bonne équipe de Bordeaux pour sauver un weekend où la qualité de notre jeu est en dent de scie.

 

MTX 17 – 16 33Tours (Bordeaux)

33Tours, c’est une équipe forte, que nous avons rencontré 2 fois l’an dernier en finales de N2 et et 1 fois il y a un mois à Pornichet. Equipe forte et surtout homogène, nous entamons le match clairement en tant qu’outsiders.

Pour nous motiver pour ce 15ème et dernier match de la saison, nous laissons ABBA chanter pendant toute la durée du match. Nous sommes 10, ils sont 17, nous en aurons besoin.

« Gimme Gimme Gimme » des points ! Même si ça ne permet pas de remporter de la « Money Money », nous menons une vraie bataille de « Waterloo ». « Voulez-vous ? » demande ABBA à « Fernando » : nous répondons à sa place par un grand oui.

Je ne saurais dire s’ils sont plus fébriles qu’a l’accoutumée, car nous sommes totalement libérés et en forme. Notre jeu est clairement monté et dénué de toute pression, nous trouvons un flow jusqu’ici jamais trouvé. Chacun marque ses points ou presque, nous arrivons à la mi-temps menés de 2 points. Le match est long et très accroché !

Nous ne sommes jamais plus distancés que ça et le match continue d’être agréable et engagé.  Au début du cap (15-14), toujours une courte avance pour Bordeaux mais notre intensité défensive et notre sérieux en attaque nous permettra de recoller au score. 15-15.

Bordeaux marque son attaque et nous voilà dos au mur. Nous réussissons malgré tout à égaliser et ce dernier match se jouera à l’universe point. Quoi de mieux ?

Bordeaux a le disque pour attaquer, une fois, puis le perd. Une erreur bête et nous voilà qui leur rendons le disque prêt de notre zone pour leur offrir la victoire. La pression les fait échouer sur l’ultime passe! Nous récupérons finalement le disque. Notre remontée du terrain est propre et rapide, la conclusion un peu moins et génère une faute litigieuse très discutée. La faute est contestée et nous rejouons la fin du point. Nous marquons, nous avons gagné !

C’est dommage de conclure sur un point très litigieux. Ca enlève de la magie. Mais comme le dira le capitaine des bordelais, ils ont eu 2 fois le disque en main à l’entrée de notre zone, sans réussir à conclure. Certes les litiges sont frustrants, dans ces conditions encore plus, mais ils admettent avoir laissé échapper la victoire alors qu’ils aveint la maîtrise du jeu.

 

Nous terminons 7èmes ce weekend.

 

Sur l’ensemble de la saison, nous terminons 6ème. C’est un résultat historique pour le club. Qu’importe que les gens pensent que nous ayons eu de la chance au tirage le 1er weekend, à l’issue de 15 matchs disputés en 3 weekends nous sommes la 6ème meilleure équipe française, ce qui prouve notre capacité à jouer dans l’élite et notre mérite à rester en N1 !

 

Bravo à tous ceux ayant contribué à notre réussite, joueurs et supporters !

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