Le retour indoor se déroulera à Rennes. Pas la porte à côté et jamais très simple d’un point de vue forme. Après quelques défections, l’équipe quelques joueurs inédits dans ce championnat. Les 9 guerriers allant à Rennes sont : Thom (cap.), Chris, Lio, Téo, Bjoern, Robin, JB, Quentin et Antoine. Nous sommes en poule haute suite à notre bonne première phase à Nancy (lire le résumé). Petit rappel de l’objectif : la montée bien sur et si possible avec le titre.

 

Départ matinal vers 7h15 de Lyon, nous n’avons pas de temps à perdre. Trajet sans encombre, nous arrivons pile pour le captain meeting. Passons les détails sur la salle, presque inadaptée à une pratique sportive intense ; mais bon tout le monde aura la même ce week end.

Après presque 7h de route, pas facile de se mettre dedans mais finalement après un long footing, l’échauffement est très sérieux et plein de promesses.

 

ASUL 7 – 5 PHOENIX (Montrouge)

Le match commence sur un rythme très hâché. Les limites du terrain sont quasiment invisibles tellement la salle comporte de lignes différentes et tellement les reflets sont importants. Aucune des 2 équipes n’arrive à prendre vraiment le large au départ. Beaucoup d’appels (fautes etc) viennent couper le jeu. Chez Phoenix, le jeu n’est pas impeccable avec beaucoup d’erreurs perso. Chez nous, ce sont plus des mésententes : nous payons notre manque d’entrainements ensemble. Toutefois, nous parvenons à entamer le cap avec une avance de quelques points assez confortable. Phoenix est sur le point de revenir à égalité mais le point est refusé d’une manière assez litigieuse. Les joies de l’autoarbitrage nous donnent raison et arrivons à terminer le match avec 2 points d’avance.

Certes nous avons gagné, mais nous ne sommes pas en confiance et devons franchement réagir pour espérer atteindre les objectifs.

 

Petit point dans les vestiaires pour être raccord sur les tactiques de base. On attaque ensuite contre Nice, le gros morceau de la phase aller dont nous avions eu du mal à nous défaire.

 

ASUL 8 – 12 ZIGGLES (Nice)

Dès le départ nous prenons une claque. Nous sommes encore en plein réglage et leur machine est déjà bien rodée. Par rapport à l’aller à Nancy, nous sommes moins physiques et ils le sont plus. Toutefois nous avons un bon sursaut en milieu de match. Mais l’effort nous épuise et l’écart consenti au départ sera toujours imprimé au final. Une victoire logique et sans appel des Niçois qui semblent bien parti pour décrocher au moins la montée.

 

La journée se termine déjà, sur un bilan mitigé. Une victoire en demi-teinte, une défaite logique … L’équipe doute un peu, mais il reste 3 matchs. Après une douche méritée à l’hôtel, direction la fameuse rue St Mich’ pour un petit apéro. Ensuite direction une authentique crêperie du centre. Puis retour rue de la soif pour une dernière bière. Nous avons bien rigolé et retournons nous coucher à une heure décente.

 

Réveil matinal, petit dej efficace, nous arrivons tôt au gymnase pour le 1er match de la journée.

Il a plu toute la nuit et la salle est très humide. C’est devenu une vraie patinoire.

 

ASUL 7 – 9 ANGES DES MONTS (Challans)

Le match est quasi injouable. De chaque côté des chutes, des glissades. En toute honnêteté, ça ne ressemble pas à grand-chose. Chaque course ou freinage n’est pas assuré, ce n’est plus du sport. Malgré les protestations, les organisateurs réagissent bien tard. L’énervement et la frustration est palpable de chaque côté et déteint sur l’ambiance entre les joueurs. Là encore, beaucoup d’appels, de faute, pas très agréable du tout. Il est difficile d dire si nous jouons bien vu les conditions. Mais en tout cas on accroche au score. On y a cru mais ce fut encore un peu trop court. Nous avons bêtement perdu le disque de l’égalisation et perdons de 2 points. Dommage, car il s’agit là encore d’une des meilleures équipes du weekend.

 

Pour le titre on reviendra, on se raccroche à l’espoir de la montée. Nous progressons cependant, mais doucement.

 

Coup de mou sur le championnat : l’état de la salle ne permet pas de jouer. Les matchs sont suspendus. La mairie accepte de donner l’accès à la salle voisine : pas de place sur les côtés mais un revêtement très bon, ce sera toujours mieux.

 

ASUL 5 – 12 SESQUIDISTUS (Strasbourg)

Oups ! Beaucoup d’envie mais trop d’imprécisions, d’erreurs perso … Et comme d’habitude quand on coule, chacun veut sauver le navire tout seul. Quelques belles phases de jeu mais les erreurs perso continuent à s’accumuler. En face ça joue vite et bien, avec une alternance du jeu bas et en l’air. Victoire logique et une montée qui nous échappe, sauf miracle …

 

ASUL 8 – 9 MISTER FRIZ FRESH FEVER (Rennes)

Nous entamons fort le match, probablement dénués de la pression que nous avions auparavant. Nous prenons très rapidement le large et jouons enfin à notre niveau, avec du flow, de l’idée, des automatismes. Mr Friz a de belles phases de jeu mais trop d’erreurs ou d’imprécisions pour nous inquiéter. Nous abordons le cap avec une avance confortable de 7 à 4, cap à 9. Sauf que nous voulons marquer vie pour en finir. Et la précipitation n’est pas notre amie. Nous multiplions les erreurs en attaque et ne parvenons pas à faire face aux contre attaques. Les points défilent pour Rennes qui revient à égalité. Nous marquons un point mais Rennes ne lâche pas et revient à égalité. Encore, une fois, proches de notre zone, le disque part trop confiant et vient mourir contre un filet de panier de basket. La contre attaque est radicale et vient nous crucifier. Une défaite très très dure à encaisser. Mais si on peut s’en vouloir profondément, il ne faut pas oublier la très belle prestation des rennais sur la seconde partie du match.

 

Nous restons donc en N2.Pas de montée. Pas de titre. Nous sommes déçus de cette phase, mais heureusement, les 7h de route vont nous permettre de bien rigoler pour oublier.

Félicitations aux Anges des Monts, Ziggles et Mr. Friz pour la montée.